“S” challenge: Salineras de Maras
(version française à la fin du post)
Sican, Sipan (2 pre-incas cultures from northern Peru) or Sacsayhuaman (an archeological site above Cusco) would have been a good choice for this week letter S challenge but I opted for Salinas de Maras (salineras = salt mines) instead. Maras is a village in the sacred valley, 40km from Cusco, famous for its salt ponds and the archeological site of Moray near by. Most of the people visit the salineras on a day-trip from Cuzco. I decided to hike there from the nearby town of Urubamba, a beautiful and quiet 2.30 hr walk.
To get there, first, follow the left road outside of town (direction Ollantaytambo)
and walk along the nearby abandoned train tracks until you reach the main road near Tarabamba (it’s also possible to take a combi to Tarabamaba from Ollantaytambo or Urubamba and skip this part of the hike).
From there go on direction of the river, cross the Pichingoto’s bridge and follow the dirt road.
Up in the valley, the first white spots of the salt ponds can be seen.
Follow the main dirt road up until you arrive at the salt mines.
The salt is obtained, since pre-inca time, from the slow evaporation of the salty water running from a nearby stream through terraced ponds. For more information about the process check the Maras entry on wikipedia.
Approximately 120 families are working on the 3000 ponds of the site.
The salty water circulates from pond to pond in an intricate network of feeder-channels.
The ponds aren’t more than a foot-deep (30cm) to let the salt-saturated water evaporate and the salt deposit on the red-dirt walls of the pond (approx. 10 days).
The salt is then harvested.
The salt color varies from reddish to pink to white and its cristal size from coarse to fine, depending on its purity and each worker’s skill.
The salt cristals are then carried out of the ponds in bag of 50kg.
The salt is then treated with iodine and sold at the local market, at the site’s gift shops or exported. The salt of Maras is very popular and is used for gourmet cooking (mixed with herbs for example to BBQ), in chocolate, in cosmetics …
More photos from the Maras salt ponds can be found in the gallery at the end of this post.
Practical info: The salt mines can also easily be reached from a dirt path (photo above) from the lovely town of Maras, either hiking, mountainbiking or horseback riding (day trip from urubamba). To get to Maras from Cuzco, take a collectivo (or a bus) to Urubamba and get off at the Maras road junction. From there share cabs are usually waiting to drive you to Maras or directly to the salt mine. A visit to the salt mines and Moray are best combined.
Other interesting posts about the letter S can be found here.
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Sican, Sipan (2 cultures pré-inca de la côte nord du Pérou) ou Sacsayhuaman (un des sites archéologiques dominant Cusco) aurait été un bon choix pour le challenge de la semaine sur la lettre S, mais j’ai finalement opté pour les Salineras de Maras (mines de sel à ciel ouvert, comme les marais salant de Guérande, mais à plus de 3000m d’altitude et sans l’océan). Maras est un village de la vallée sacrée à 40km de Cusco, connu pour ces “mines” de sel et le site archéologique de Moray tout proche.
La plupart des gens visite les salines de Maras lors d’un tour à la journée depuis Cusco. J’ai décidé pour ma part d’y aller à pied depuis Urubamba, une belle ballade d’environ 2h30.
A la sortie d’urubamba (en direction d’ollantaytambo), prendre à gauche à la fourche
suivre les rails de l’ancien chemin de fer jusqu’à arriver à Tarabamba à la jonciton avec la route principale (il est aussi possible de prendre un minivan depuis urubamba ou ollantaytambo et de descendre à Tarabamba).
Suivre la route en direction de la rivière jusqu’au pont de Pichingoto, le traverser et suivre le chemin de terre qui serpentent dans la vallée.
Au fond de la vallée dans les hauteurs on peut apercevoir pour la première fois la blancheur des salines.
Suivre le chemin de terre jusqu’à arrivée aux salines (le chemin est assez raide), en route je rencontre des locaux avec leurs ânes revenant de la mine.
Depuis près de 2000 ans, le sel de maras est récolté grâce à l’évaporation lente de l’eau salée (provenant d’un ruisseau tout proche) via un système de terraces à flanc de collines (principe similaire aux marais-salants bretons).
Il y aurait environ 3000 bassins sur le site et 120 familles y travailleraient.
L’eau chargée en sel circule de bassin en bassin par un système compliqué de canaux.
Les bassins ne dépassent pas les 30 cm de profondeur pour permettre à l’eau très saturée en sel de s’évaporer et au sel d’ainsi se déposer sur les parois et au fond du bassin. Ce processus prend 10 jours environ.
Le sel est ensuite récolté et mis à sécher en tas.
Le sel de Maras varie en taille et en couleur (de rose à blanc) en fonction de sa pureté et de l’habilité du “pêcheur” de sel.
Le sel est ensuite empaqueté dans des sacs de 50 kg et transporté en dehors de la zone des bassins pour être iodé.
Le sel ainsi récolté sera vendu dans les marchés des environs, sur place dans les boutiques souvenirs ou exporté. Le sel rose de Maras est très populaire, connu des gourmets qui l’utilisent dans la cuisine (sa haute teneur en minéraux lui donne parait-il une saveur particulière) seul ou mélangé à des herbes pour les grillades. On le trouve aussi dans certains chocolats, dans des produits de beauté ou sous sa forme la plus brute, accompagnés d’herbe relaxante utilisé comme sel de bains.
Il est ensuite possible de rejoindre la ville de Maras en suivant les petits chemins à travers champs, puis ensuite visiter le site de Moray.
Infos pratiques : on peut aussi accéder aux salines de Maras par un chemin de terre (voir photo ci-dessus) depuis le village de Maras, soit en marchant, soit en faisant du VTT ou du cheval (à organiser depuis Urubamba ou Cusco). Pour arriver à Maras depuis Cusco, il faut prendre un bus ou un mini-van en direction d’Urubamba et descendre à la déviation pour Maras. Là, en général, des taxis attendent pour vous conduire au village. Il est aussi possible de négocier d’aller avec le même taxi aux salines puis aux ruines de Moray (les vsites des 2 sites sont en général combinées).
Plus de photos dans la gallerie, à la fin du post.
On peut lire d’autres interprétations du challenge de la lettre S ici.
my favorite photo in your report:
on the way to Tarabamba
frizztext said this on November 13, 2012 at 02:10 |
Not what I was looking for but wonderful anyway! Nice one!
Ashanti Hansbury said this on December 10, 2012 at 20:32 |